Le 15 mai 2025 à Brazzaville, en marge du Salon OSIANE, s’est tenue la Conférence Institutionnelle des Fonds de Service Universel et des Agences pour le développement du numérique.
Placée sous le thème : « Les défis actuels de l’écosystème numérique en Afrique », cette Conférence s’est déroulée en trois (3) sessions dont une dédiée spécifiquement aux agences et entités publiques du numérique; session ayant eu pour thème « Stratégie de mise en œuvre de la Conférence des Agences et entités publiques en charge de Développement du Numérique en Afrique Centrale« , CADNAC en sigle.
Le but fondamental de cette session réside dans l’analyse stratégique approfondie de l’établissement de la CADNAC.
Des objectifs visés
Cette rencontre a constitué une étape déterminante dans la conceptualisation de la CADNAC, se concentrant sur l’examen et la définition de sa forme juridique, de son cadre de coopération sous-régional, ainsi qu’à ses mécanismes d’organisation, de fonctionnement et de financement.
L’ambition affichée est d’ériger une plateforme régionale solide et efficiente pour le développement et la promotion du numérique en Afrique centrale.
Des points essentiels abordés
Les discussions ont principalement été axées sur l’identification des défis potentiels , en s’appuyant sur les retours d’expérience de l’Assemblée des Agences de Régulation des Télécommunications d’Afrique Centrale (ARTAC).
Un accent particulier a été mis sur la mutualisation comme stratégie clé de coopération dans des domaines variés tels que la règlementation, les applications, les datacenters, l’intelligence artificielle, la formation et la recherche.
Définition des axes prioritaires de collaboration
Des pistes concrètes pour la structuration opérationnelle de la CADNAC ont émergé, incluant notamment :
– La formation de groupes de travail thématiques ;
– La confirmation du lieu de la prochaine édition de la Conférence ;
– L’élaboration d’une feuille de route claire ;
– La définition des étapes ultérieures pour une mise en œuvre réussie.
Cette dynamique témoigne d’une volonté collective de renforcer la collaboration institutionnelle pour propulser l’agenda numérique en Afrique Centrale.
Cette session a connu entre autres, la participation de l’Agence de Développement de l’Économie Numérique (ADEN) de la République du Congo, l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN) de la République Démocratique du Congo, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques (SPIN) du Gabon.






